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[Innovation] Le métro londonien connecté au Cloud avec Microsoft

C’est le plus vieux et le plus grand réseau sous-terrain au Monde. Chaque année, ses rames transportent plus d’un milliard de passagers le long de ses 274 arrêts. « The Tube », le métro londonien, est en train d’effectuer une véritable révolution et de se connecter au Cloud.

«Connecter des milliers d’appareils et des flux de données à l’échelle d’un réseau ferré au profit de millions d’individus, c’est aujourd’hui une réalité. » Steve Pears, directeur général de telent Technology, accompagne les structures ferroviaires comme le métro de Londres dans la modernisation de leurs systèmes – des escalators aux ascenseurs en passant par les rames de métro, la surveillance vidéo ou les réseaux d’alarme et de communication.

Un projet-pilote est déjà en place dans plusieurs stations et va permettre d’augmenter significativement le potentiel du métro londonien et de le plonger dans un nouvel univers.

«Notre collaboration avec Microsoft et CGI consiste à tirer le meilleur parti des systèmes intelligents de Microsoft Azure. Des données pertinentes fournies par des capteurs et des appareils de pointe, qu’il s’agisse de températures, d’indications sur les vibrations et l’humidité, de messages d’erreur et d’alertes système, sont accessibles en toute sécurité dans le cloud.» Cela permet d’analyser toutes ces données et de prendre des décisions plus optimales, de manière quasi-instantanée. L’objectif est de  fluidifier le trafic, les flux de voyageurs, mais également de déceler  les dysfonctionnements (escalator) qui peuvent perturber énormément le trafic aux heures de pointe.

«Le plus important est que nous sommes en mesure de détecter toute dégradation du matériel en temps réel et sur la base de données concrètes. Les informations tirées de ces données permettent au métro de Londres de mesurer l’évolution de ses performances», précise Steve Pears.

Avant l’introduction de ce système, moins de 50 % des incidents étaient localisés, identifiés et résolus immédiatement. Désormais, les pièces les plus fréquemment utilisées sont à disposition des techniciens avant même l’apparition d’un incident, ce qui évite de devoir fermer une partie de la station de métro en attendant réparation. Il n’est plus nécessaire de localiser les pannes, le système s’en charge et les équipes les plus proches vont immédiatement sur place pour réparer, de plus, les techniciens travaillent avec des tablettes ou smartphones afin d’être informés au mieux sur la manipulation à effectuer.

Au-delà de la gestion en temps réel, l’ambition est de généraliser la prédiction des anomalies avant qu’elles n’apparaissent : «L’idée n’est plus de réagir à un dysfonctionnement, mais plutôt de dire « cet indicateur de performance commence à décroitre, je dois donc agir avant que cela ne devienne catastrophique », explique Steve Pears.

A terme, cette évolution devrait permettre d’augmenter la satisfaction des usagers d’environ 30%, et de réduire également les coûts de maintenance.

Que pensez-vous de l’intégration du Cloud dans ce genre de grandes structures ? Pensez-vous que cela permettra de réduire les pannes, de les prévoir, de gérer au mieux les flux de passagers et ainsi d’améliorer les transports de manière générale ?

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