Les mobiles en général

Besoin d’un téléphone pour dépanner ? Le Nokia 1280

Ceux qui voyagent savent que les frais d’itinérance (roaming) sont très élevés la plupart du temps. Le mieux – quand on a pas un téléphone double-SIM – c’est de prendre un deuxième téléphone et d’acheter une carte SIM locale.

Le problème en ce qui me concerne, c’est que mon cerveau est parti en vacances un peu avant moi, et bien que j’ai une collection de mobiles qui auraient pu faire l’affaire… je n’en n’ai pris aucun.

Bien sûr, l’homme a vécu près de 2,5 millions d’années sans portable alors je pourrais en faire autant quelques semaines, seulement c’est bien pratique pour dépanner, pour réserver les excursions, appeler les amis sur place, etc.

Arrivé à St-Petersbourg, je rentre donc dans le premier magasin « Evroset » que je trouve où je suis accueilli par un vendeur plutôt désagréable*, bien loin de l’accueil de ce à quoi je m’attendais après la publicité (https://nokians.fr/2012/03/une-jolie-russe-vous-vend-le-nokia-asha-300/)

*Après concertation avec ma copine, le vendeur était « aimable » au niveau de St-Petersbourg, dont le standard d’amabilité est proche de celui que l’on trouve en Suisse Alémanique ou en Suisse Italienne. Dans le magasin Evroset de Petrozavodsk, nous avons eu un accueil plus proche de ce que promettait la publicité.

Le Nokia 1280, ancêtre des Nokia 100 et 101 est proposé pour un prix record de 790 roubles, soit environ 20 euros, auxquels on ajoute 150 roubles (3,6 euros) pour une carte SIM qui permet d’appeler 50 minutes sur les portables de la région ou en illimité les numéros fixes et les portables MTS.

 

Comme pour tous les mobiles récents, la boîte est assez compacte.

 

Mais comporte l’essentiel : le téléphone (bien sûr), un transformateur et le mode d’emploi.

Ce dernier est plutôt bien documenté, quoique pas toujours très clair :

 

 

Le téléphone lui même est assez compact

 

 

et léger (82g) :

 

 

 

La plupart des fonctions sont là.

En extra, il y a trois jeux : Snake, un jeu de voitures façon Out-Run (pour ceux qui se souviennent) un un petit jeu d’arcade.

 

 

La radio FM :

 

 

Et une lampe intégrée :

 

Mais je ne me suis pas vraiment servi de cette dernière, puisqu’il n’a pas fait nuit durant tout mon séjour.

Le téléphone est compatible avec les sonneries MP3, mais la connectivité étant très limitée (pas d’USB, pas de bluetooth ou IR), le seul moyen d’en installer une est de l’acheter chez l’opérateur.

 

 

On peut même mettre la photo de ses contacts :

 

 

Les performances du téléphone quant à elles sont tout à fait correctes, y compris au milieu de nulle part, pour une autonomie d’un peu plus de dix jours.

Plus de caractéristiques ici

 

En conclusion, le Nokia 1280 est un téléphone assez simple, qui rappelle les mobiles du début des années 2000 (3210, 3310…) et dont les performances sont plutôt bonnes pour un prix imbattable.

Le seul grief que j’ai à l’encontre du Nokia 1280, c’est l’ergonomie des menus, qui est assez mal pensée (logique des menus pas toujours… logique, raccourcis peu pratiques, pas de touche raccourcis pour passer en mode silence…)

 

Il est à noter que le Nokia 1280 n’est en fait pas vraiment un Nokia, puisqu’il est fabriqué en Inde par la société Fly, ce qui me fait me poser des question quand à ce que Nokia fabrique désormais, si les hauts de gamme (Lumia) sont fabriqués par une entreprise tierce à Taiwan, et les bas de gamme par un autre fournisseur en Inde.

 

 

L’article est un peu long, mais je me permets tout de même un petit bonus : les bottes Nokia !
Ma taille n’existant pas dans leur gamme, c’était donc pour ma copine. Téléphones Nokia, Pneus Nokia, bottes Nokia, qu’on ne nous dise pas que nous ne sommes pas fans.

Vladimir

Développeur analyste dans le secteur financier, après avoir longtemps travaillé dans la défense, est passionné actif par l'aviation, l'automobile et l'électronique. Fan de Nokia et de la Finlande depuis 1999 (échange universitaire).

27 réflexions sur “Besoin d’un téléphone pour dépanner ? Le Nokia 1280

    • Vladimir

      Pour les bottes :
      http://www.varuste.net/en/etsi.php?hakusana=nokian&x=0&y=0

      Pas forcément données, mais elles sont fabriquées à la main en Finlande, elles sont confortables et la qualité est vraiment excellente. Leur seul défaut est leur diffusion (difficiles à trouver) et et le choix des tailles (la plupart des modèles s’arrêtent au 46).

      Le téléphone est sympa aussi

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      • Ahhhh Piter… que de souvenirs… 🙂

        Pour les bottes… Euh… vous avez tous des panards hors « normes » ?? ^^
        Bon vous ne pouvez pas rivaliser avec Brahim Takioullah et son 58 (il fait 2m46…) 🙂

        Pour ma part c’est mon N82 que j’utilise à cette fin.

        See u !

        Répondre
    • Massis

      http://molo.me/p/0GyKWZ

      Je porte des Nokia quand on va visite la belle famille en FInlande, notamment au kesämökki (summer cottage), pour aller faire un tour de barque sur le lac

      :o)

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  • qu’est-ce qu’il était magique cette fois en Russie? on voit mieux de l’autre côté…

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  • Vladimir, comment as-tu traversé la frontière russe-finnoise? Par avion? 🙂 Au nord de ma région on a perdu An-2 il y a deux semaines déjà avec des policiers au bord. On parle que c’était le vol touristique(la chasse, la pêche…)

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    • Vladimir

      La Finlande est venue à nous finalement. Pour l’An 2, j’ai du faire face à la résistance de ma copine… et il n’y avait pas d’avion disponible; juste un hélicoptère. Donc on s’est payé de la route… beaucoup de route… ça sera pour la prochaine fois.

      Magique, parce que j’ai vu des endroits magnifiques (Kizhi, Solovki, St-Pete – même si j’ai tendance à préférer Moscou) et c’est un pays que j’aime vraiment.

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      • Vladimir, merci. il te reste la plupart du pays 🙂 On n’a pas proposé la montgolfière?

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      • Vladimir

        On ne m’a pas proposé la montgolfière… mais il y a eu de bons moments – les syrniki, sortes de crêpes/beignets à base de fromage blanc – de beaux moments, notamment dans le grand nord (nuits blanches), des sensations fortes – 80 km/h dans une vieille Zaporozhets, c’est plus de sensations qu’un saut en parachute… sans parachute…

        Bref, un beau pays

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  • Pierre V

    « Les performances du téléphone quant à elles sont tout à fait correctes, y compris au milieu de nulle part, pour une autonomie d’un peu plus de dix jours. »

    Ca laisse rêveur… Des fois je me demande pourquoi je m’embête avec un smartphone à l’autonomie ridicule (1 journée et demi, juste assez en débranchant le matin du jour 1 pour tenir jusqu’à la fin d’après midi du jour 2)

    Finalement, à part facebook et les mails, j’utilise pas des masses la 3G… Si ça continue je vais ressortir un téléphone « wap » type 3200 ou 3500, le wap est compris dans les « data illimitées » de nos opérateurs FR ?

    Ah oui, et le GPS aussi… pratique… Bon, je crois que je vais rester sur un téléphone « high-tech » 😉

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      • 17km à pied avec des bottes Nokia… une broutille 🙂

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      • Vladimir

        Pour être honnête avec l’équipe de Nokia Maps, les transports urbains de St-Petersbourg ont beau être efficaces, paradoxalement, c’est un beau bordel; il y a des milliers de lignes de bus, certaines publiques, certaines privées, mais aucun plan des lignes, aucune information valable.

        Il y a bien des schémas et des horaires aux arrêts, mais c’est écrit tout petit et les panneaux sont à 3m du sol.

        En fait, pour voyager en bus, il faut attendre chacun d’entre eux jusqu’à en trouver un qui va dans ta destination.

        Autrement, Nokia Maps a plutôt bien marché. Dans le Nord, le positionnement était même beaucoup plus rapide et efficace (un peu moins de dix secondes après l’allumage) grâce à la récupération des signaux Glonass.

        Le seul vrai problème que j’ai rencontré, c’était de ma faute.

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        • « Il y a bien des schémas et des horaires aux arrêts, mais c’est écrit tout petit et les panneaux sont à 3m du sol. »

          parce que ce n’est pas obligatoire respecter des horaires 🙂

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        • Vladimir

          Pourtant ils les respectent les horaires, même en rase campagne

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          • Vladimir, tu as un N8 avec la silicon case (Nokia) qui « s’étire » de 0.5 cm / 4 mois ??
            Tu tournes sur Belle officielle avec toutes les màj ou tu as un CFW ?

          • Vladimir

            Non, je n’ai hélas pas de N8, mon rythme de remplacement des téléphones étant assez long (3 ans en moyenne)… la photo est celle de mon n9 (mais le filtre polarisant fait mal ressortir l’écran).

          • On a en commun le fait de ne pas être fans des socials networks et d’avoir un rytme de rempl. relativement long… entre autres
            La logique voudrait que je te demande ce que tu avais avant ton N9 ^^

            Quant à moi je n’ai finalement plus vraimant envie de remplacer mon N8 par un 808…

            (J’ai déjà fait un effort une fois: garder mon N82 jusqu’à la sortie du N8 car S60V5 était une cata…).

            So… ??

          • Vladimir

            Les tels que j’ai achetés :
            Un Nokia 5800, dont j’ai cassé l’écran (d’où l’achat du N9), avant ça il y avait un Nokia 6500 Slide, un Ericsson W-quelque chose, un Sagem MyX6, Nokia 3650 (je l’aimais bien celui-là, mais il était buggé), Ericsson T68i, un Siemens S40 qui n’a duré que trois jours (passé au lave-linge), un S35i (« cadeau » de Bouygues Telecom) , Ericsson PF768 (en 1998).

            + gamme professionnelle OT de Sagem et Ericsson TEMS pour le travail

            + plusieurs modèles Nokia (6110, 9110, 7110) qui m’ont été prêtés quand j’étais en Finlande

            Donc pas vraiment d’expérience de Smartphone avant le N9. L’après N9, je n’y pense même pas

          • « Un Nokia 5800, dont j’ai cassé l’écran (d’où l’achat du N9), avant ça il y avait un Nokia 6500 Slide, un Ericsson W-quelque chose, un Sagem MyX6, Nokia 3650 (je l’aimais bien celui-là, mais il était buggé), Ericsson T68i, un Siemens S40 qui n’a duré que trois jours (passé au lave-linge), un S35i (« cadeau » de Bouygues Telecom) , Ericsson PF768 (en 1998).
            + plusieurs modèles Nokia (6110, 9110, 7110) » et « (3 ans en moyenne) »

            12*3=36 années à peu près. on peut dire, que de la naissance 🙂

          • Vladimir

            il y a certains modèles qui créent un biais dans le calcul :

            S35i = cadeau pour développer des sites WAP
            S40 = cassé au bout de trois jours -> lave linge
            T68 = joystick très fragile, sans le joystick, difficile d’aller dans les menus
            Nokia 3650 : plantait tout le temps, remboursé.

            En fait, les téléphones que j’ai achetés (et je précise bien : achetés) et qui fonctionnent (PF-768, MyX-6, Nokia 6500…), je les garde en moyenne 3 ans

            Pour les Nokias 6110, 9110, 7110, ils m’ont été confiés pour des tests, je les ai rendus.
            De même que les Sagem OT95, OT 275 et Ericsson TEMS qui étaient des téléphones professionnels

          • Vladimir

            De plus, rien n’empêche d’avoir plusieurs téléphones en même temps :
            (roaming en Russie avec un abonnement français, c’est 2.3 Euros la minute et 1 euro en réception, quand même !)

          • bien d’accord 🙂 et je n’ai pas toucher des téléphones professionnels.
            roaming avec un abonnement russe en Europe est aussi cher. mais ça ne dépend pas de l’appareil 🙂 c’est bon qu’il est possible trouver et utiliser des points wi-fi gratuits. mais hors la ville…

          • dès mon premier smartphone 5800 je n’ai pas envie d’acheter le phone simple…

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