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Nokia prévoit de supprimer près de 600 emplois dans les 2 ans à venir

Nokia a annoncé, ce mercredi, la suppression de 597 emplois en France d’ici à 2019, dans ses sites de Paris-Saclay et Lannion. Les suppressions d’emplois sont prévues sur deux ans, en 2018 et 2019, dans les filiales Alcatel Lucent International et Nokia Solutions and Networks (NSN), sur un effectif total de 4.200 personnes dans ces deux sociétés. Elles affecteront les fonctions centrales et support (gestion des commandes, vente…) de ces filiales basées au campus de Paris-Saclay (Essonne) et à Lannion, tandis que les fonctions recherche-développement ne seront « pas concernées ».

La répartition des coupes entre Paris-Saclay et Lannion « n’est pas encore décidée à ce stade ». Toutefois, Bernard Trémulot, délégué lannionnais de la CFDT, faisait état hier soir de 91 emplois supprimés à Lannion. Le plan sera présenté le 18 septembre aux instances représentatives du personnel de ces deux filiales.

Les deux autres filiales du groupe en France, Alcatel-Lucent Submarine Networks (câbles sous-marins) et RFS (radiofréquences) ne sont pas concernées par ce « projet d’évolution », justifié par le plan de la maison mère de dégager 1,2 milliard d’euros d’économies d’ici à 2018, selon la porte-parole.

Selon l’intersyndicale, les 597 emplois voués à disparaître représentent « 30 % des emplois hors recherche et développement ». « Ces emplois vont être délocalisés dans des pays à bas coûts, l’Europe de l’Est essentiellement », selon la CGT. Bernard Trémulot, de la CFDT, craignait quant à lui, « un risque très fort d’impossibilité de reclassement sur le site de Lannion ».
Le groupe en difficulté chronique a choisi de repositionner la France en pôle d’excellence en matière de recherche-développement sur trois technologies clé : la 5G, la cybersécurité et l’internet des objets, a rappelé la porte-parole de la direction. À la suite de son rachat d’Alcatel Lucent l’an dernier, Nokia avait déjà supprimé quelque 400 postes en France.
Selon l’intersyndicale, le P-DG du groupe, Rajeev Suri, s’était engagé auprès d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, à renforcer le secteur de la recherche et développement pour le porter à 2.500 ingénieurs et chercheurs à fin 2019.

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