Un an après l’annonce et trois mois après l’absorption officielle d’Alcatel-Lucent par Nokia, un plan social tombe : il y aura des suppressions d’emplois, un peu partout dans le monde, y compris en France :
« Nokia a annoncé aujourd’hui qu’il allait commencer à prendre des mesure pour réduire les effectifs au niveau mondial, dans le cadre de son plan de transformation et de synergies. Comme annoncé précédemment, Nokia a pour objectif de réaliser 900 millions d’euros de synergies de coûts d’exploitation d’ici à 2018 en lien avec son acquisition d’Alcatel-Lucent. »
Aucune précision pour le moment sur le nombre total de suppressions d’emploi, parmi les 104 000 salariés. Des chiffres énormes circulent cependant : entre 10 000 et 15 000 postes supprimés? En France, il y aurait un peu plus de 400 emplois touchés, selon plusieurs sources syndicales.
Frédéric Aussedat, délégué syndical central CFE-CGC de l’ex-Alcatel-Lucent France, explique :
« On s’attendait à des suppressions d’emploi, de l’ordre de 400, comme il faut bien trouver les 900 millions d’économies. Il n’y a pas de licenciements mais des reconversions en R&D. C’est conforme aux engagements de Rajeev Suri. »
Il n’y a donc pas réellement 400 suppressions d’emploi en France car à priori il y aura 337 nouveaux postes créés en France d’ici à la fin de l’année prochaine. Le bilan risque de ne pas être le même partout ; la Finlande risque notamment d’être très touchée (on parle de plus de 1300 postes).