Nokia a les mains-libres pour un rachat d’Alcatel-Lucent. La société finlandaise, qui avait lancé en avril une offre publique d’échange sur la totalité des actions de l’entreprise française n’attendait plus que l’avis de la Commission européenne pour passer à l’action.
Dans un communiqué, la Commission s’est justifiée en arguant qu’il existe d’autres acteurs puissants au niveau mondial :
« Les deux entreprises fournissent, au niveau mondial, des équipements et des services de télécommunication. (…) Elles ne sont pas des concurrents proches et plusieurs concurrents puissants au niveau mondial continueront d’exercer leurs activités à l’issue de l’opération. ». Parmi ces acteurs cités, on retrouve notamment Ericsson, Huawei, ZTE et Samsung.
« Ce sera le vrai acteur européen pour concurrencer les Chinois », avait notamment mise en avant Michel Combes, en avril, alors encore directeur général d’Alcatel-Lucent.
L’offre de Nokia valorise Alcatel-Lucent à 15,6 milliards d’euros et la transaction devrait être finalisée au premier semestre 2016.