Alors que les deux marques avaient promis de conserver les postes de tout le monde malgré la fusion (et que nous n’y avions pas cru une seconde), les nouvelles viennent d’être rapportées, indiquant que finalement, écrémage il y aura… En effet, Rajeev Suri, le PDG de Nokia, a laissé entendre que la fusion de la marque avec Alcatel-Lucent entrainera des suppressions de postes, dans les services support notamment.
Rappelez vous, le 15 avril dernier il avait été déclaré que la fusion des deux marques n’entraînerait aucune suppression d’emploi en France. Nokia déclarait vouloir maintenir les emplois dans le pays. Michel Combes, le dirigeant de l’équipementier français, annonçait de son côté le renforcement des équipes de R&D avec l’embauche de 500 nouveaux chercheurs sur les sites de Villarceaux et Lannion, tout en évoquant un ambigüe « redéploiement de nos forces ».
Ces promesses sont aujourd’hui remises en cause, car « Il se pourrait qu’il y ait nécessité de rééquilibrer les effectifs », selon Rajeev Suri. Les ingénieurs ne seraient pas touché et Nokia Corporation, nom du futur ensemble, « pourrait même embaucher plus que prévu ». Nokia a l’intention de créer un centre d’excellence en R&D 5G et ouvrir un laboratoire de cybersécurité en France.
D’où viennent donc les mauvaises nouvelles ? Des services de support en ligne. En effet, « Nous ne pouvons pas avoir des doublons [dans ce domaine] », a indiqué Rajeev Suri. Des craintes avaient déjà été faites à ce sujet par les syndicats, qui comprennent bien que des doublons dans le support ou les livraisons des clients n’a aucun sens. Malheureusement, aucun chiffre n’a été donné sur le nombre de personnes concernées par ce futur « écrémage » ; croisons donc les doigts pour que ce soit le moins possible.
Merci à Jean pour l’info