Avec son écran 4 », l’une des particularités les plus importantes du E7 est sans nul doute son clavier physique azerty (ou qwerty selon les pays), car au premier regard (et mise à part la position du bouton de façade et la taille légèrement supérieure du E7), en position fermé, le E7 ressemble beaucoup au N8, l’autre flagship de Nokia (le N8 étant plus tourné vers le multimédia).
Et justement, c’est ce qui fait la force du E7…
Comment imaginer que malgré sa faible épaisseur (13,6 mm) et sous ses airs de N8, se cache un clavier physique azerty ?!
Il faut vraiment regarder le E7 de coté pour voir une petite échancrure discrète tout autour du E7, montrant que le mobile est composé de 2 parties…
En effet, par pression à chaque bout du coté gauche du mobile, le E7 laisse entrevoir sous l’écran, qui bascule à 45°, un magnifique clavier physique.
Quand je dis que le clavier est magnifique, je pèse mes mots… et je m’explique.
En effet, les 4 rangées de touches rétro-éclairées sont très bien agencées… celles-ci ne sont pas décalées comme sur un clavier d’ordinateur classique et sont suffisamment espacées pour une frappe correcte. Les écarts entre les touches sont suffisants pour se « prêter » à toutes les « grosseurs » de doigts.
Le toucher est un peu lisse mais pas glissant, et les touches sont peu profondes, la frappe est un régal, que ce soit pour écrire des sms, mais surtout pour des emails ou tout autre document.
Lors de l’appui sur une touche, on entend rien, pas de bruit. C’est plutôt bien et pas gênant car le retour est suffisant pour être sure que l’action est bien enregistrée.
Les symboles directement accessible sont dessinés en blanc à gauche sur les touches, et les symboles supplémentaires sont soit accessibles en appuyant simultanément sur la flèche jaune oblique (pour les symboles colorés en jaune comme les chiffres de 0 à 9, en haut à droite des touches) ou par la touche Sym (pour les symboles colorés en blanc comme « ? » ou « ! » et disposé en haut à gauche sur les touches).
A droite du clavier du E7, on trouve (comme sur un clavier d’ordinateur classique) les touches Suppression, Entrée et Ctrl…
La large barre d’espace est idéalement placée en bas et au milieu du clavier et les 4 touches distinctes de mouvement du curseur sont placées sur la droite du clavier.
Enfin, les symboles que l’on peut utiliser souvent occupent une place de choix (la touche arobase « @ », la virgule, le point, les deux points sont directement accessibles par l’appui sur la touche correspondante).
Tout se fait instinctivement… (à un tel point, qu’il m’arrive de ne plus regarder le clavier quand j’écris mes sms ou emails)
La qualité de finition du clavier est assez impressionnante et on sent que Nokia a soigné ce point…
Évidemment, on pourra toujours reprocher un poids (176g) supérieur à la moyenne des smartphones concurrents, mais c’est le prix a payer pour avoir un clavier physique et avoir la sensation de tenir entre ses mains un « mini » PC solide. Mais, faites moi confiance, ce poids s’oublie très vite même si vous êtes un habitué des mobiles ultra-slim et ultra-légers…
De plus, certains diront qu’avoir un clavier physique en paysage oblige à utiliser les 2 mains pour tenir et écrire du texte. Moi, je ne pense pas que ce soit un réel problème. D’autant plus, qu’il est toujours possible d’utiliser le clavier virtuel, que ce soit en mode paysage ou portrait (depuis la mise à jour Symbian Anna) pour écrire de court message si le besoin s’en fait sentir. Au moins, on a le choix…
En tout cas, ce qu’on peut dire assurément, c’est que le clavier physique n’est pas un gadget et pourra se révéler plus qu’utile pour les businessmen (ou women !) autant que pour une utilisation non professionnelle.
Je voudrais faire une petite parenthèse…
J’ai lu sur différents tests du E7 sur plusieurs sites internet que le mécanisme d’ouverture du clavier était difficile. Je tiens à vous rassurer et vous apporter mon témoignage : il n’est pas si difficile que cela… Il suffit de comprendre la bonne position des doigts pour l’ouverture et c’est un jeu d’enfant. La première fois, on peut être surpris par les fins rebords du E7 mais avec un peu d’expérience, l’ouverture est facile.
D’ailleurs, j’aimerais ajouter que le mécanisme d’ouverture du clavier semble très robuste et le petit bruit qu’on entend quand on ferme ou ouvre le clavier est très rassurant et inspire confiance et solidité de l’appareil.
Source photo : MyNokiaBlog